Agir pour la biodiversité, c’est agir pour le climat

La perte de biodiversité et les changements climatiques sont deux crises interreliées qui s’alimentent. Actuellement, le rythme des bouleversements climatiques surpasse la capacité d’adaptation du vivant. Il est donc primordial d’agir pour renforcer la résilience des habitats et des espèces. En retour, des écosystèmes en santé nous aideront à atténuer nos émissions de GES et à nous adapter aux événements climatiques extrêmes. 

Les solutions les plus simples sont dans la nature: protéger les écosystèmes est beaucoup plus efficace, rentable et écologique que la construction d’infrastructures ou le développement technologique. Toutefois, la nature ne saurait se résumer à un actif climatique. En ce sens, les solutions climatiques fondées sur les écosystèmes doivent reconnaître sa valeur intrinsèque et impliquer les communautés qui en dépendent spirituellement, culturellement et économiquement.

Les liens entre crise climatique et de la biodiversité - À l’international

À l’international

  • GES et adaptation: On estime globalement que la protection, la restauration et une meilleure gestion des écosystèmes pourraient fournir 37 % des efforts climatiques mondiaux d’ici 20301.
     
  • Impacts sur les espèces et habitats: 47 % des mammifères terrestres non volants et 23 % des oiseaux menacés ont probablement vu leur répartition affectée par l’impact du changement climatique2.
     
  • Sécurité: Selon l’ONU les catastrophes naturelles liées au climat menacent de faire plus de 150 millions de victimes par an d’ici 20303. Les écosystèmes peuvent augmenter la résilience des communautés.
     
  • Transition énergétique: La transition fondée uniquement sur les technologies et l’électrification aggrave l’érosion de la biodiversité, notamment par la recherche de métaux stratégiques (mines).
Les liens entre crise climatique et de la biodiversité - Au Québec et au Canada

Au Québec et au Canada

  • Émissions de GES: Au Canada, la protection et la meilleure gestion des forêts et des milieux humides représentent un potentiel d'atténuation de plus de 27 mégatonnes de CO2 équivalents / an d’ici 20304.
     
  • La gestion des tourbières: Non seulement elles sont riches en biodiversité, mais elles renferment plus de la moitié du stock terrestre de CO2 du Québec. On autorise encore aujourd’hui des projets qui détruisent ces écosystèmes.
     
  • Adaptation aux événements extrêmes: la protection des milieux naturels est une réponse efficace aux impacts de la crise climatique, dont les coûts additionnels pourraient atteindre 2 milliards par année pour les municipalités au Québec5.

4) Drever, D. R., Cook-Patton, S. C., Akhter, F., Badious, P. H., Chmura, G. L., Davidson, S. J., et coll. Natural climate solutions for Canada. Sci. Adv. 7, eabd6034 (2021)
5) https://umq.qc.ca/wp-content/uploads/2022/09/2022-09-13-version-finale-etudeimpactsccsurfinancesmunicipales.pdf.

Les liens entre crise climatique et de la biodiversité - Les solutions

Les solutions

Protéger et restaurer les écosystèmes permet à la fois de protéger la biodiversité, d’atténuer nos émissions de GES et de nous adapter aux conséquences des changements climatiques. Plusieurs projets et initiatives existent déjà. Cependant, il est important que ceux-ci impliquent les communautés et se fassent dans le respect des droits humains et des peuples autochtones.

Quelques exemples de projets:

 

© Joanie Jacques

Nos demandes

  • Déployer un plan d’action pour la mise en œuvre des solutions fondées sur la nature pour le climat robustes et inclusives
  • Lutter contre l’écoblanchiment et encadrer les activités du secteur privé

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